lundi 13 décembre 2010

Saga MAAF : à qui profite le crime ?

Qui ne connait pas la saga MAAF ? Un grand moment de l'histoire de la télévision, pour cette rengaine empruntée à un vieux tube des années 80. Le génie de cette publicité tient à un cocktail redoutable : une vraie bonne idée, et un business model redoutable pour l'agence de publicité.
L'agence, c'est ASAP. Une petite agence (en taille), dont la force réside en une externalisation totale de la production (classique dans le monde de la pub), et la récurrence de la déclinaison du concept. Des spots, il y en a eu déjà des dizaines.
Le calcul de Anne Storch et Olivier Aubert est brillant : mieux vaut gagner 100 fois 20 000 euros que une fois 200 000. Il y a un zéro de différence, et là est tout le génie.
Et la vraie recette du succès, c'est que ça fonctionne auprès du public. La MAAF est passée d'acteur ringard de seconde zone a une star de l'assurance.
Quel hasard : ce sont les mêmes qui font le succès de LCL, avec le même principe !
C'est l'un des grands enseignements de la publicité, et il est toujours d'actualité : le martelement de l'esprit induit le comportement ?
Est-ce un mal un bien, c'est ainsi, comme dit un chanteur célèbre...

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